Bref historiques

1678. Construit pour Monsieur Roque de Varengeville, conseiller de Louis XIV (il était son ambassadeur à Venise et ramena de ce poste le goût des stucs dont il tapissa la chapelle) Galleville présente un superbe ensemble architectural. Jeanne-Angélique de Varengeville reçut Galleville en dot lorsqu'elle épousa le 2 février 1702 le chef de guerre de Louis XIV, le duc de Villars, maréchal de France (vainqueur notamment de la Bataille de Höchstädt).

1742. Plan terrier du domaine.

1769. Depuis sa vente en 1769, le château n'a jamais été aliéné. Il a toujours été transmis par héritage et par alliance jusqu'à ses propriétaires actuels. Le domaine entre dans la famille de Monsieur de Reuville en 1769, puis passe par alliance dans les familles du comte d'Héricy et du marquis de Montault. Melle Isaure de Montault, le lègue finalement à son neveu : le baron d'Etchegoyen.

1789. La Révolution est passée à Doudeville sans véritable dommage pour le château. « Les chroniques racontent que la cité n'était pas très agitée » nous explique Aliette Gillet, l'actuelle propriétaire. « Pourtant, un petit groupe prit la direction du château. Mais il faisait chaud et ils étaient nombreux à être ivres. En sortant du village, ils ne sont pas parvenus au sommet d'une petite montée ». Le souffle de la Révolution venait de retomber. Et le château échappait au pire.

1880. Restauration complète du Château par le comte Mniszech, mari d'une Melle de Montault.

1914-1918. Le château est occupé par quelques régiments de soldats écossais et anglais.

1937. Achille Duchêne crée un axe transversal dans le parc.

1943. La Seconde Guerre mondiale a laissé des traces à Galleville. Si les bombardements ont épargné l'endroit, les Allemands, qui occupaient les lieux, y ont mis le feu. Accidentellement, semble-t-il. A la sortie de la guerre, toute une partie du château est en ruine. Le baron d'Etchegoyen va alors se lancer dans huit années de travaux pour un résultat remarquable.

1984. Robert Gillet, ambassadeur de France, devient, en compagnie de son épouse Aliette, le nouveau propriétaire du château de Galleville. « Après la diplomatie, il découvre un nouveau métier, une nouvelle passion » confie Aliette.

4 mai 1984. le classement en Monument historique du château de Galleville résulte de l'arrêté du 4 mai 1984.

1988. Louis Benech réalise trois transformations : premièrement il transforme le jardin potager ; deuxièment il crée une banquette d'arbres et d'arbustes ; troisièment, crée un petit jardin Renaissance.

Prise de vue hivernale des dépendances du Château de Galleville